THALES DMS France
2
avenue Gay Lussac
78851
Elancourt Cedex
A
l’attention de
Monsieur Philippe DUHAMEL, Directeur Général Adjoint Systèmes de Mission de Défense
Madame G. ODOBEY, Directrice des Ressources Humaines Monsieur L. WALLER, Directeur des Relations Sociales
Monsieur Philippe DUHAMEL, Directeur Général Adjoint Systèmes de Mission de Défense
Madame G. ODOBEY, Directrice des Ressources Humaines Monsieur L. WALLER, Directeur des Relations Sociales
Le, Vendredi 05 Avril 2019
OBJET : Négociation d’harmonisation
du budget des Activités Sociales et Culturelles (ASC)
Madame, Messieurs,
La CFE-CGC se revendique comme un acteur du Dialogue
Social qui recherche le développement de notre Groupe et de notre Société TDMS dans
l’intérêt de tous.
A ce titre elle participe de manière constructive
aux négociations, en travaillant et justifiant ses propositions le plus
précisément possible.
Au cours de la dernière réunion du 02 avril 2019,
nous avons exposé et complété notre position dans la négociation
d’harmonisation du budget des Activités Sociales et Culturelles (ASC).
Notre revendication est un budget moyen par
salarié à minima égal à 1600 € revalorisé annuellement sur le
PMSS.
Notre plan de ralliement vers cet objectif peut se
faire sur 3 ans [2019-2021].
Au
cours de cette période de ralliement, nous proposons une distribution progressive du « reliquat »
de budget, dû aux Comités d’Etablissements des Sociétés absorbées (ex-TUS /
ex-TMi), suivant l’engagement écrit pris par la Direction en décembre 2017.
La position de la
CFE-CGC est que cet engagement pris par la Direction a nécessairement été
provisionné.
La CFE-CGC ne peut pas imaginer le cas contraire (d’une absence de provisions) car cela serait la démonstration :
- d’une Direction qui ne serait pas sérieuse, ou bien,
La CFE-CGC ne peut pas imaginer le cas contraire (d’une absence de provisions) car cela serait la démonstration :
- d’une Direction qui ne serait pas sérieuse, ou bien,
- d’une Direction qui serait « déloyale » et qui avait
l’intention de ne pas respecter cet engagement, ou bien,
- que le montant de ce reliquat ne représente pas un enjeu financier important au regard des autres données de l’entreprise.
- que le montant de ce reliquat ne représente pas un enjeu financier important au regard des autres données de l’entreprise.
Les propositions de la CFE-CGC sont alors "évaluées"
de la manière suivante:
- budget ASC moyen par salarié de 1600
€ en 2021
- budget ASC moyen par salarié de 1600
€, qui assure une équité dans le collectif de travail dans
la période de ralliement [2019 – 2020], obtenu en distribuant le
« reliquat » aux salariés des Sociétés absorbées.
Par rapport à la dernière proposition de la
Direction, l’effort financier est de l’ordre de 1 250 000 € en
2021. En tenant compte de la somme provisionnée (reliquat) cet effort se
réduit à environ 625 000 € en 2019 et en 2020.
D’un autre côté, la CFE-CGC a tenté d’évaluer les
gains issus de cette fusion.
Un travail très rapide et largement incomplet montre
que des départs, non remplacés, au niveau de la Direction des Ressources
Humaines, au niveau de la Direction d’Etablissement ex-TUS amène une
« économie » minimale 810 000 €.
Ces gains sont probablement budgétés dans le MYB.
Pour la CFE-CGC, l’effort réel pour
satisfaire notre proposition, en serait fortement réduit:
- une somme totale de 75 000 € uniquement sur les 3 années de la période de ralliement [2019-2021] puis
- un effort réduit à 0,14% de la Masse Salariale à partir de 2022.
Ainsi nous pouvons résumer la proposition CFE-CGC
par les chiffres suivants :
Un budget ASC global TDMS d’environ 8,5 M€ soit
environ 2,6 % de la Masse Salariale, pour un effort
réel de 0,14 % de la Masse Salariale à partir de
2021.
Depuis plusieurs années, le Groupe s’inscrit dans
une trajectoire d’une forte croissance profitable.
Les perspectives des Marchés de la Défense sont également
très favorables pour TDMS et représentent autant de défis que d’opportunités.
Ces perspectives nécessitent une réelle attractivité
pour recruter et fidéliser les forces vives de notre Société, dans un Marché de
l’Emploi concurrentiel et très favorable aujourd’hui aux catégories
professionnelles recherchées.
La fusion depuis 2018 des ex Sociétés TSA/TUS/TMI amène
(et amènera dans les années à venir) inévitablement des gains de productivité
par une rationalisation et optimisation de nos organisations. Ces gains restent
encore largement sous évalués dans notre proposition.
Le graphique ci-dessous, montre qu’en 2010, le budget des CE représentait
20% du résultat de l’entreprise (EBIT). Aujourd’hui c’est moins de 3 % !
Les effectifs (et la masse salariale) ont diminué alors que les résultats
ont fortement augmenté !
Aucune Direction n’a jamais remis en
cause le budget des ASC alors même que la Société faisait
face à des problématiques de charge et d’effectif.
Ces derniers sont les vrais enjeux tout comme la
bonne conduite de nos Programmes
Les
moyens attribués aux CE hier, aux CSE demain ne sont PAS un enjeu
économique ! Ils sont un enjeu SOCIAL ! Les décisions de la Direction
dans ce domaine ne sont pas simplement financières ; elles ont aussi un
fort impact sur l’engagement des salariés que nous représentons.
Les revendications de la CFE-CGC s’établissent en
toute conscience afin de préserver la compétitivité de l’entreprise, également
en toute légitimité au vu des possibilités
économiques de TDMS et dans la défense du pouvoir d’achat de tous les salariés.
Nous croyons encore qu’une sortie
positive de la négociation est encore possible, sur la base de nos propositions.
Recevez, Madame, Messieurs, nos sincères salutations.
Les Délégués Syndicaux Centraux CFE-CGC
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